La notion de travail est problématique pour des personnes qui ne fonctionnent pas comme les autres en terme de gestion d’informations (mise en relation par analogie, perméabilité forte pour certaines notions et rejet d’autres contenus selon la motivation…). Bon nombre de HP que je rencontre ne travaillent pas vraiment beaucoup, et réussissent quand même scolairement.
réussite, jusqu’à quand ?
Cette réussite peut durer, mais elle reste fragile car l’école ne compte pas juste sur des compétences de compréhension de ce que l’on préfère et de restitution partielle d’informations certes comprises, parfois stockées parfaitement mais souvent traitées d’une manière peu attendue ou peu claire.
Il n’est pas rare de constater que des élèves dyslexiques et besogneux finissent par réussir mieux en fin de lycée que des HP qui ont toujours surfé sur des réussites sans réel travail tel qu’on l’entend (apprendre, réviser, s’entrainer, refaire des exercices).
Quand on réussit autrement qu’en adoptant des postures considérées comme désagréables par beaucoup de HP (refaire, s’entrainer, suivre une pédagogie de l’erreur, travailler même si le domaine n’est pas considéré comme stimulant), pourquoi se forcer ? Le problème arrive en général par se présenter : à certains moments scolaires, sans ce travail autrefois inutile et déconsidéré, les attentes ne sont pas remplies et les examens / moyennes / concours ne sont pas validés…