Éleve à profil particulier ou juste élève ?

Depuis quelques années l’institution (et c’est beaucoup le cas dans la formation de préparation au CAPPEI, en EI) cherche à faire passer le message qu’il faut tendre vers la mise au second plan de la problématique des élèves à profil particulier pour travailler sur la personnalité de chacun.e en priorité.

Quand je suis enseignant, je n’ai pas besoin de voir un dyslexique, un autiste, une TADA en face de moi, mais Dylan, Mohammed et Julie…

Cela décomplexe les enseignant.e.s (qui ne sont pas du médical, mais savent travailler avec et pour des élèves), sort les enfants / ados du carcan de leur handicap ou de leur profil, engage tout le monde vers un partage qui ne cloisonne pas mais reconnait que chaque personne est différente des autres, certain.e.s nécessitant une attention autre selon ce qui est saillant dans les différences particulières…

La famille gagne aussi à ne plus défendre un enfant / ado handicapé, marqué par la vie, frappé d’une malédiction injuste : on lui rend la place dans un travail coopératif pour leur enfant qui s’articule entre tous les partenaires, enfant compris, et devrait ne plus être une lutte pour la survie.

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